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Agnès Letestu, étoile filante

Agnès Letestu, l’Etoile qui a donné vie à Giselle, à Marguerite ou à Juliette, étincelante interprète, fait ses adieux au Ballet National de l’Opéra de Paris avec La Dame aux Camélias. Vive, enjouée, passionnée, celle que Rudolf Noureev adouba, regarde le passé avec gratitude et l’avenir avec gourmandise.

Entretiens avec Agnès Letestu, par Laurence Liban

Agnès Letestu commence la danse à l’âge de 8 ans dans un Conservatoire en région parisienne et, sur les conseils de son professeur, entre à l’école de danse de l’Opéra de Paris en 1983. Claude Bessy, alors directrice, dira d’elle qu’elle était sa meilleure élève.
En 1987, elle est admise à l’âge de 16 ans dans le corps de ballet de l’Opéra.

Elle est promue coryphée en 1988, sujet en 1989 et première danseuse en 1993 (grâce à une variation imposée tirée de Diane et Actéon, et une variation libre extraite des Mirages de Serge Lifar).

Le 31 octobre 1997, Agnès Letestu devient danseuse étoile à l’issue d’une représentation du Lac des cygnes. Elle danse cependant des rôles de premier plan depuis des années, et un de ceux qui la marque le plus est celui de Gamzatti dans La Bayadère : elle n’est que sujet lorsque Rudolf Noureev chorégraphie sa propre version, mais il la veut pour ce rôle et se battra pour qu’elle le danse lors des premières représentations.

En 2004, la danseuse étoile est récompensée par le Prix Léonide Massine et, en 2007, par le Prix Benois de la danse pour son interprétation dans les Mirages de Serge Lifar. Elle est également décorée comme Officier des Arts et des Lettres, comme Chevalier de l’Ordre national du Mérite et comme Chevalier de la Légion d’honneur.

Agnès Letestu danse comme artiste invitée pour le Ballet du Mariinsky de Saint-Pétersbourg, le Ballet Nacional de Cuba, le Het Nationale Ballet d’Amsterdam, l’English National Ballet, le Tokyo Ballet ou encore pour le Ballet du Teatro Communale de Florence.

Elle est aussi créatrice de costumes, et a notamment dessiné les costumes des créations de José Martínez Les Enfants du Paradis, Mi favorita, Delibes Suite, ainsi que Scaramouchepour l’

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