Découvrez le palmarès du 45e Festival International de la Bande Dessinée d’Angoulême.
Rosemary Elizabeth, dite Posy Simmonds est une dessinatrice britannique de presse, écrivain et illustratrice de livres pour enfants.
Après des études de français à la Sorbonne et de dessin à la Central School of Art de Londres, elle devient en 1968 dessinatrice de presse, et commence en 1972 une collaboration avec le quotidien The Guardian.
Elle y crée notamment en 1977 la bande dessinée "The Silent Three", dont un des personnages est un professeur de sociologie, George (et non Max !) Weber ; elle s’y moque des milieux « intellectuels de gauche », qui constituent la majeure partie du lectorat de ce journal.
En 1981 paraît True Love, satire des B.D. sentimentales en vogue dans les illustrés britanniques pour adolescentes.
Dans un registre plus sérieux mais tout aussi grinçant, la dessinatrice s’essaie au roman graphique avec ’Gemma Bovery’ (1999), une adaptation libre de ’Madame Bovary’ de Flaubert, et ’Tamara Drewe’ (2007), une critique de l’Angleterre d’aujourd’hui. Posy Simmonds a reçu le Grand Prix de la critique remis au Festival international de la bande dessinée d’Angoulême 2009 pour ’Tamara Drewe’.
Parallèlement à ces séries destinées à des adultes, Posy Simmonds écrit et dessine des livres pour les tout-petits, comme Fred (1987), histoire d’un chat qui mène le jour une vie très ordinaire, mais la nuit devient une star. Trois d’entre eux ont été traduits en français (Lulu et les bébés volants, Mariage au chocolat et Le Buffle en colère).
Le film de Stephen Frears, Tamara Drewe (2010), est l’adaptation cinématographique du roman graphique de Posy Simmonds. Il a reçu La Palme Dog du Festival de Cannes 2010.
Posy Simmonds, célébrée dans son pays, est nommée Cartoonist of the Year en 1980 et 1981, nommée Membre de l’Ordre de l’Empire britannique (MBE) en 2002 pour services rendus à l’industrie de la presse et elle est devenue membre en 2004 de la vénérable Royal Society of Literature, l’équivalent britannique de l’Académie française.
Né le 14 juin 1950 en Suisse, Cosey, de son vrai nom Bernard Cosendai, entame sa carrière à la fin des années 1960 auprès de son compatriote Derib, auteur de la série Yakari.
Figurant parmi les lauréats d’un concours organisé par le journal Spirou, il signe en 1969 une couverture pour l’hebdomadaire. Il crée en 1975 dans les pages de Tintin un personnage auquel il va se lier durablement : Jonathan. Il s’agit d’une bande dessinée introspective qui pourrait aujourd’hui s’apparenter à l’autofiction, chose rare au moment où naît la série.
Nombreux sont les auteurs à avoir été marqués par la lecture de Jonathan, et à avoir été influencés plus généralement par le travail de Cosey : Étienne Davodeau ou encore Manu Larcenet... Reconnu et honoré par la critique depuis de très nombreuses années, Il reçoit l’Alfred de la meilleure BD de l’année au Festival d’Angoulême en 1982, pour le 7e tome de la série Jonathan, Kate, puis l’Alph-Art du meilleur scénario, en 1993, pour Saïgon-Hanoï.
Il publie par ailleurs les deux volumes du Voyage en Italie, qui inaugurent en 1988 la collection Aire Libre (Dupuis), où l’auteur réalise également Orchidea, Saïgon-Hanoï, Joyeux noël, May !, Zeke raconte des histoires ou encore Une maison de Frank L. Wright.
Tenant d’une ligne claire aérienne soulignée par des couleurs douces, presque au bord de l’évanescence mais gorgées de lumière, Cosey est un observateur minutieux des grands espaces et des paysages du monde. Au coeur de cette oeuvre résolument tournée vers le voyage se trouvent les neiges éternelles des montagnes lointaines, et la promesse d’un ailleurs toujours à découvrir.
Tout récemment, en 2016, l’auteur reprend le temps d’un album le personnage de Mickey Mouse dans Une mystérieuse mélodie (Glénat), hommage au héros mythique de Walt Disney où Cosey imagine la rencontre de Mickey et Minnie. Une manière inattendue d’inviter le lecteur, une fois de plus, à un voyage en bande dessinée.
Paysage après la bataille
Sc. Philippe Pierpont
Ill. Eric Lambé
Actes Sud (Frémok) , 2016
En commande
En écoutant la chanson Blackbird, Fanny roule vers son ultime refuge, un camping sous la neige, où avec l’aide de ses derniers habitants, elle essayera de régler ses soucis et de panser ses blessures.
L’homme qui tua Lucky Luke
Sc. et ill. Matthieu Banhomme
Lucky Comics, 2016
BD BON
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A Froggy Town, Lucky Luke aide des chercheurs d’or du coin à retrouver l’or qui leur a été dérobé la semaine précédente. Avec l’aide de Doc Wesnedsay, il enquête dans cette ville régie par une fratrie impitoyable, les Bone.
Ce qu’il faut de terre à l’homme
Sc. et ill. Martin Veyron
Dargaud , 2016
BD VEY
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Sur son lopin de terre de Sibérie, le paysan Pacôme vit avec sa femme et son fils. Il n’est pas riche mais il subvient aux besoins de sa famille. Cependant, Pacôme se sent à l’étroit. « Si seulement j’avais plus de terres, soupire-t-il en regardant par-delà la clôture, je pourrais être tout à fait heureux. » Un appétit, tant pour les terres que pour ce qu’elles rapportent, qui va aller grandissant. D’après une nouvelle de Léon Tolstoï.
Chiisakobe
Sc. et ill. Minetaro Mochizuki
Le Lézard Noir , 2015-2016
En commande
Shigeji, jeune charpentier, perd ses parents et l’entreprise familiale, « Daitomé », dans un incendie. Se rappelant les paroles de son père, « quelle que soit l’époque dans laquelle on vit, ce qui est important, c’est l’humanité et la volonté », il fait le serment de reconstruire Daitomé. Mais son retour à la maison natale s’accompagne de l’arrivée de Ritsu, amie d’enfance devenue orpheline et qu’il embauche comme assistante, et de cinq garnements au caractère bien trempé échappés d’un orphelinat. La cohabitation va faire des étincelles.
Mauvaises filles
Sc. et ill. Ancco
Cornélius (Pierre) ,2016
Jin-Joo cause des tourments à sa famille à cause de son comportement et de ses mauvaises fréquentations. Pour exprimer sa peur de la voir mal tourner, son père, un petit patron, la bat régulièrement. Elle trouve de réconfort auprès de Jung-Ae, la fille d’un voyou. Une fugue avortée les mène jusqu’au quartier des bars à hôtesses.
Association Biscoto Editions
Fondé par Julie Staebler et Suzanne Arhex
http://biscotojournal.com
Depuis 2013, Biscoto défend tous les mois un presse culottée, indépendante et audacieuse et propose aux enfants un journal aux idées foisonnantes et étonnantes. Car il n’y a pas d’âge pour être curieux. Chaque mois, des auteur.e.s et des artistes s’emparent des 16 grandes pages pour aborder des thèmes sous différents angles.
Le club des divorcés
Sc. et ill. Kazuo Kamimura
Kana (Sensei) ,2016
A Tokyo, la jeune Yuko tient un bar où se réunissent différents habitués, divorcés comme elle, pour jusque tard dans la nuit dans l’espoir d’oublier leurs soucis et la honte qu’ils ressentent. Dans ce manga réalisé à l’aube des années 1970, Kamimura dénonce avec vigueur l’opprobe qui est jeté au Japon sur les femmes divorcées...
L’été Diabolik
Sc. Thierry Smolderen
Ill. Alexandre Clérisse
Dargaud , 2016
BD SMO
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Sur son lopin de terre de Sibérie, le paysan Pacôme vit avec sa femme et son fils. Il n’est pas riche mais il subvient aux besoins de sa famille. Cependant, Pacôme se sent à l’étroit. « Si seulement j’avais plus de terres, soupire-t-il en regardant par-delà la clôture, je pourrais être tout à fait heureux. » Un appétit, tant pour les terres que pour ce qu’elles rapportent, qui va aller grandissant. D’après une nouvelle de Léon Tolstoï.