La Bossa Nova vogue comme une algue portée sur l’aile d’une vague jusqu’au rivage de copacabana ! A la suivre de loin en loin, entendez comme la musique chaloupe... Suivez le Poète Vinicius...
La Bossa Nova est apparue au Brésil à Rio de Janeiro en 1958 et connaît une diffusion mondiale avec des artistes tels que :
Joao Gilberto, Vinicius de Moraes, Luis Bonfa, grâce au film Orfeu Negro de Marcel Camus et chansons de Jobim. La Bossa n’est pas une nouvelle danse mais une nouvelle interprétation de certains styles de Samba. Cette nouvelle Samba implique une aspiration à la modernité symbolisée par une qualité poétique sans précédent en musique populaire, une étroite relation entre musique et poésie, un nouveau vocabulaire harmonique quelque peu jazzy et une production vocale unique et superbe.
Les compositeurs attachent une valeur particulière aux paroles de leurs chansons tant par le son que pour la sonorité des mots. La musique et les paroles se répondent et de ce fait elles sont composées ensemble.
On doit ces nouvelles techniques et cette sophistication au grand poète moderniste Vinicius de Moraes (1913-1980) appelé affectueusement Vinicius "le petit poète".
En 1963, grâce à la collaboration de João Gilberto et du saxophoniste Stan Getz dans l’album Getz & Gilberto, la Bossa Nova remporte un succès planétaire avec le succès planétaire de la chanson "A Garota de Ipanema (The Girl from Ipanema, en anglais)", interprété par Astrud Gilberto. De nombreux artistes l’ont intégrée à leur répertoire en créant de nouvelles compositions de Bossa Nova, agençant sensualité, douceur et romantisme à ce dérivé du Samba.
« Chanter Bossa c’est donc intégrer la voix à l’ensemble instrumental, comme un autre timbre, mais voix et instruments fonctionnent en demi-teintes, sans étalage de virtuosité : simplicité poétique dont l’attrait émotionnel est d’autant plus efficace.
Antônio Carlos Brasileiro de Almeida Jobim est un musicien brésilien né le 25 janvier 1927, à Tijuca, dans la partie nord de Rio de Janeiro et mort le 8 décembre 1994 à New York (Etats-Unis). Cofondateur du style « Bossa Nova », il a composé un grand nombre de chansons qui restent à la fois comme des classiques de la musique populaire brésilienne et des standards du jazz.
Ao vivo : Tom canta Vinicius
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Né Roberto Baden Powell de Aquino le 6 août 1937 décédé, le 26 septembre 2000 fut l’ un des plus grands virtuoses de la guitare acoustique du monde et fut un compositeur brésilien de musique populaire parmi les plus expressifs du XXe siècle.
Baden plays Vinicius
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Né de sa collaboration dans les années 70 avec le poète diplomate Vinicius de Moraes, l’album Baden plays Vinicius renferme un véritable trésor.
O universo musical
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C’est la sublime facilité avec laquelle l’artiste bâtit ses chansons qui frappe tout de suite. Une fluidité dans le jeu qui fera beaucoup d’émules et d’admirateurs. Il laisse une œuvre majeure, féconde et source d’inspiration pour les guitaristes qui lui succéderont.
De son vrai nom João Gilberto Prado
Pereira de
Oliveira, né en 10 juin 1931 dans l’état de Bahia. Il est également le père de la chanteuse brésilienne Bebel Gilberto. Génie capricieux, João Gilberto est la hantise des journalistes et le symbole vivant de l’inventivité musicale brésilienne. Son style vocal et son jeu de guitare ont révolutionné la musique de son pays et encouragé autant de carrières musicales que les Beatles.
Ao vivo : Eu sei que vou te amar
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Le maître brésilien parvient toujours à combiner merveilleusement voix suave et guitare par de délicieux décalages et un constant équilibre. Par surcroît, il est intéressant d’ apprécier les harmonies si subtiles qu’utilise cette grande figure de la Bossa Nova. Une revisite des grandes richesses du Brésil, merci Joao.
La Vague Brésilienne
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Vinícius de Moraes (19 octobre 1913 à Rio de Janeiro - 9 juillet 1980),Marcus Vinícius da Cruz de Melo Moraesde son nom complet, mais souvent appelé Vinícius tout court, ou le petit poète. Véritable figure de proue de la poésie brésilienne, l’encre versée par sa
plume reste imprégnée dans les mémoires.
En la Fusa Con Creuza, Bethania & Toquinho
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Ce sont les 2 Cd de référence de la musique de Vinicius de Moraes en compagnie du merveilleux guitariste Toquinho et des 2 Maria sublimes chanteuses : Creuza et Bethania, le tout enregistré "live" faisant ressortir toute l’émotion et les couleurs de la musique brésilienne. Un grand plein de chaleur humaine et d’humanité.
Minha historia
Vinicius de Moraes
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Ce très bel album contient l’une des chansons les plus célèbres de Vinicius de Moraes : "Carto ao Tom 74".
Le 31 mars 1964, au Brésil, le Président de la République Joao Goulart est renversé par un coup d’état militaire qui laisse au général Humberto Castelo Branco, les pleins pouvoirs de la dictature qui se met en place. Elle durera officiellement 20 ans.
Cette même année, appartenant à la délégation brésilienne auprès de l’UNESCO, à Paris, Vinicius de Moraes (1913-1980), se trouve sur le chemin du retour vers le Brésil, attendant son bateau au Havre. Nous sommes le 7 septembre, il est 22 heures, la ville est triste, vide. Vinicius est gagné par une grande tristesse.
Partagé entre la nostalgie de laisser la France et le bonheur de retrouver le Brésil, Vinicius prend la plume pour adresser à son ami et partenaire musical, Antônio Carlos Jobim, une lettre qu’il n’enverra pas, comme beaucoup d’autres, confessera-t-il.
Dix années plus tard en 1974, Vinicius -qui se souvient de cette lettre pleine d’émotions et de vague à l’âme- se propose d’écrire une chanson sous forme d’une nouvelle missive envoyée à Tom Jobim : un hymne dédié au Rio de l’époque, qui imprégné d’insouciance et de sensualité mais qui depuis, comme il l’écrit, s’est égarée. Il donne le texte à son partenaire d’alors, Toquinho, qui en fait une des plus belles mélodies que la Bossa compte à son répertoire. Le texte et la musique se fondent dans une suave harmonie. La chanson s’intitulera simplement « Carta ao Tom 74 », « Lettre à Tom, 1974 ».
"Carta ao Tom 74",« Lettre à Tom, 1974 »
Leao Nara est une chanteuse brésilienne de Bossa nova et de musique populaire.Apprentie guitariste, jeune chanteuse à la fraîcheur candide, Nara Leão participe aux boeufs de musiciens qui se déroulent dans l’appartement de ses parents, avenida Atlantica, à la fin des années 50. Elle y rencontre entre autres Roberto Menescal, Carlos Lyra, Sérgio Mendes, Ronaldo Bôscoli, et beaucoup d’autres que ses 15 ans inspirent... Elle se lance sur la scène.
En 1963, un chroniqueur carioca lui dédie un article intitulé "La muse de la bossa nova". Ce surnom lui restera toute sa vie.
Ainsi plus connue sous ce surnom, Leao chanta avec les grands noms de la musique brésilienne comme Chico Buarque, Antonio Carlos Jobim et Sergio Mendes.
Après le coup d’état militaire en 1964, sa musique évolua vers un genre moins consensuel. Elle devient une chanteuse engagée, interprète des titres de Chico Buarque, intègre le mouvement tropicaliste et finit par prendre elle aussi le chemin de l’exil, en France, puis en Italie.
Leao Nara meurt en 1989 après avoir enregistré son dernier disque ‘My foolish heart’ - comme un clin d’oeil à ses jeunes années ?
A bossa de Nara
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Un témoignage unique d’un des personnages qui ont le plus compté pour la Musique Populaire Brésilienne et pour qui tous les brésiliens témoignent un immense respect.
Elis Regina est née en 1945 et même après sa mort en 1982, elle est toujours considérée comme la plus grande chanteuse que le Brésil ait connue. Avec un caractère très spécial, pouvant aller de la générosité extrême, se retournant très rapidement en rage, Elis Regina était l’une des plus talentueuse chanteuse du Brésil.
Elle possédait une voix extraordinaire et une superbe intonation, et excellait dans les rythmes up-tempo. On la surnommait « furacão » (ouragan) et aussi « pimentinha » (petit piment) pour le perfectionnisme acharné qu’elle mettait dans son travail.
Elis Regina succomba à une overdose de cocaïne en 1982, à l’âge de 36 ans seulement, après avoir enregistré des dizaines d’albums de premier plan. Elle est enterrée au Cemitério do Morumbi à São Paulo.
No fino da bossa Ao vivo
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Aquarela do Brasil
1 THI 75
Ce disque d’Elis Regina a été fait en 1969, avec le joueur d’harmonica belge, Toots Thielemans.