A l’occasion du centenaire de sa mort, le musée d’Orsay rend hommage à Edgar Degas (1834-1917) avec une exposition dont le fil conducteur est l’ouvrage méconnu de l’écrivain, poète et penseur Paul Valéry (1871-1945).
Dans l’exposition, documents figurés et documents d’archive donnent à voir ces hommes et leurs sociabilités. Les nombreux dessins du premier et les fameux carnets du second montrent l’importance de ces productions qui ont été, pour l’un et l’autre, le creuset de leur art.
Les thèmes majeurs explorés dans Degas Danse Dessin sont évoqués en associant des extraits du texte de Valéry à des œuvres graphiques, des peintures et des sculptures de Degas.
le 25 janvier 2018, au Musée d’Orsay, curieuse nocturne : Distribution de carnets de dessins, Brigade Poétique Volante, rencontre inspirantes et concerts dans la Nef feront de cette soirée un hommage inoubliable au grand maître. Avec Olivier Dubois en invité d’honneur. (à partir de 18h30)
L’amitié de plus de vingt ans de Degas et de Valéry a, en effet, donné lieu à un texte publié aux éditions Vollard en 1937, Degas Danse Dessin. Tout à la fois intime et universel, il offre une évocation poétique et fragmentaire de la personnalité du peintre et de son art, et comme une méditation sur la création.
Cet écho entre texte et images invite à appréhender tour à tour la pratique de dessinateur de l’artiste, puis son attachement aux univers de la danse et de l’équitation, que Valéry lie à une même recherche du trait et du mouvement.
Biographie par l’ « Académie française » de Paul Valéry grand officier de la Légion d’honneur, professeur au Collège de France
critique, essayiste, poète.(1871-1945) Biographie des immortels
Paul Valéry a rencontré Degas vers 1893 chez Henri Rouart, artiste peintre, et grand collectionneur. C’est un mécène reconnu de Delacroix, Courbet, Daumier, Millet, Corot, Manet, Berthe Morisot, Toulouse-Lautrec, Renoir, Puvis de Chavannes, Pissaro et Degas dont il fut un grand ami.
Paul valéry parle en ces termes de Degas et de son art :
« (...)Degas m’offrait tous les traits de l’artiste pur, incroyablement ignorant de tout ce qui, dans la vie, ne peut ni figurer dans une œuvre, ni la servir directement ; et, par là, souvent enfantin à force de naïveté, mais parfois jusqu’à la profondeur... »
Pour Valéry, fait rare selon lui chez les artistes, Degas fut incontestablement un homme de goût et, bien que né en plein “Romantisme”, et ayant dû « vers sa maturité, se mêler au mouvement “naturaliste”, fréquenter Duranty, Zola, Goncourt, Duret..,.exposer avec les premiers “impressionnistes“ » demeura profondément, jusqu’à la « férocité », un classique qui détesta toujours le nouveau pour le nouveau sans négliger les vraies nouveautés comme les aides de la photographie.
« Comme il arrive qu’un lecteur à demi distrait crayonne aux marges d’un ouvrage et produise, au gré de l’absence de la pointe, de petits êtres ou de vagues ramures, en regard des masses lisibles, ainsi ferai-je, selon le caprice de l’esprit, aux environs de ces quelques études d’Edgar Degas.
Ceci ne sera donc qu’une manière de monologue, où reviendront comme ils voudront mes souvenirs et les diverses idées que je me suis faites d’un personnage singulier... Cependant qu’au regard naïf, les œuvres semblent naître de l’heureuse rencontre d’un sujet et d’un talent, un artiste de cette espèce profonde, plus profond peut-être qu’il n’est sage de l’être, diffère la jouissance, crée la difficulté, craint les plus courts chemins. » Paul Valéry.
Paul Valéry
Degas Danse Dessin
Paul Valéry
Gallimard
ART 759.054 DEG disponible ?
Avec ces études sur Degas, Valéry porte sur l’art moderne un regard nouveau, avec d’autant plus d’acuité qu’il affiche une forme de détachement.
Eupalinos
L’Ame et la danse
Dialogue de l’arbre
Paul Valéry
Gallimard
LIT 842 VAL disponible ?
On ne doit pas sous-estimer l’importance que cet art, qu’est la danse, eut sur
le développement de la pensée et de l’œuvre de Paul Valéry.
Il témoigne d’une véritable sensibilité pour la danse, qui se nourrit d’expériences diverses de la scène et d’une réflexion sur les relations entre les différents arts. Ce que traduit son intérêt constant pour la danse, c’est une conception de la culture qui met l’accent sur sa dimension physique et sensible, autant que sur les productions intellectuelles. C’est aussi une conception de l’art comme acte.
À partir de la danse, Paul Valéry développe l’idée d’une intelligence sensible qui le fascinait déjà chez Léonard et Berthe Morisot, Degas. La danse et les danseuses appartiennent à cette série de figures, subtiles et puissantes.
« J’entre tout de suite dans mes idées, et je vous dis sans préparation que la Danse, à mon sens, ne se borne pas à être un exercice, un divertissement, un art ornemental et un jeu de société quelquefois ; elle est chose sérieuse et, par certains aspects, chose très vénérable »
Peintre français (Paris 1834-Paris 1917).
Peintre du monde en mouvement – et de la vie parisienne en particulier –,
Edgar Degas ne laissait rien au hasard de l’improvisation. Son art, accordant la part belle au réalisme, lui fit faire cause commune avec les impressionnistes.
Edgar de Gas, dit Degas, consultez sa biographie
Issu d’un milieu bourgeois cultivé, Edgar Degas dessine sans cesse et se promet de devenir peintre. Au Louvre, il étudie entre autres Andrea Mantegna, le Véronèse, Albrecht Dürer et Rembrandt. En 1855, il entre aux Beaux-Arts ; mais il fréquente plus volontiers l’atelier privé de Louis Lamothe, un élève d’Ingres qui le présente à ce dernier.
Degas fait ensuite plusieurs séjours en Italie, non seulement à Naples, où il a une partie de sa famille, mais aussi à Florence et à Rome ; il y copie les maîtres de la Renaissance et découvre le mouvement des macchiaioli, qui entend rompre avec l’académisme.
Edgar Degas joue un rôle actif dans la genèse et dans l’histoire du groupe impressionniste. Il participe aux expositions de 1874 à 1886 (sauf en 1882) et y présente notamment ses célèbres pastels consacrés à des nus féminins (série des « Femmes à leur toilette », commencée vers 1883). Au Salon des impressionnistes de 1881, il expose une de ses premières sculptures : la Danseuse de quatorze ans en cire qui fera scandale.
Edgar Degas, biographie
Paul Valéry
Emission sur France musique : Derrière l’œuvre de Degas, la terrible réalité des petites danseuses de l’Opéra, Pour en savoir plus
Visite de l’exposition commentée par Elisabeth Platel, danseuse étoile, directrice de l’Ecole de danse de l’Opéra de Paris. Ecoutez le Classic Club, exposition Degas
A l’occasion de l’exposition Degas Danse Dessin. Hommage à Degas avec Paul Valéry, du 28 novembre 2017 au 25 février 2018 au Musée d’Orsay (Paris), retour sur la triste réalité que donnent à voir les œuvres du célèbre artiste.
Tour à tour dessinateur, peintre, sculpteur et photographe, Edgar Degas est un artiste curieux, un fin observateur de la vie parisienne du XIXe siècle qui, grâce à l’un de ses amis musiciens, parvient à se glisser jusque dans les coulisses du prestigieux Opéra de Paris.
Dans la seconde moitié du XIXe siècle, à Paris, le temps est à la fête : pas de guerre, une économie plutôt prospère, on refait le monde aux terrasses des cafés, on s’amuse au Bal Bullier et, surtout, on se bouscule pour assister aux grands spectacles. Ceux de l’Opéra de Paris, par exemple.
Parmi les spectateurs assidus de cette prestigieuse institution, Edgar Degas, un peintre innovant et qui ne se contente pas d’assister aux représentations. Tel un artiste-reporter, il s’invite en coulisses et nous fait découvrir l’envers du décor, les efforts et souffrances des jeunes danseuses de l’Opéra.
Edgar Degas, biographie
Ce que découvre Degas, ne manque pas de l’inspirer : près d’un milliers de ses toiles et dessins sont consacrées aux danseuses de l’Opéra. Pourquoi la danse plutôt que la musique ? Parce qu’elle est un art visuel, un travail de l’équilibre et du mouvement. De plus, l’exposition des bras et jambes des ballerines - le tutu étant une tenue plutôt dénudée aux yeux de l’époque - fait de ces jeunes danseuses un parfait sujet d’exercice pour le coup de crayon de Degas.
Peut-être aussi que l’entraînement physique exigé par la danse lui rappelle celui tout aussi précis et méticuleux du dessinateur, qui soigne chacune de ses courbes et de ses lignes.
Edgar Degas, un autre regard sur la danse
Un réalisme qui fait scandale
Ces danseuses tant admirées n’ont pourtant pas toujours fait l’unanimité… Car du temps de Degas, au XIXe siècle, l’Art est supposé transcender la réalité, la sublimer, et non la représenter. Aussi, les visages parfois disgracieux de ces petites ballerines, leurs airs fatigués ou découragés, apparaissent comme bien grossiers aux yeux de certains critiques.
Parmi les scandales provoqués par les œuvres de Degas : La Petite Danseuse de 14 ans, une statue qui, lorsqu’elle est pour la première fois exposée, en 1881, suscite les plus vives critiques.
Des critiques hypocrites
L’indiscrétion - voire le voyeurisme - que la critique dénonce dans les œuvres de Degas, dans sa représentation réaliste des corps, est en fait celle-là même qui explique le succès de ses danseuses. Car en cette fin de XIXe siècle, le ballet souffre d’un certain déclin et le public (majoritairement masculin) ne semble assister aux spectacles que pour admirer les jolies ballerines.
Un cliché qui n’en est pas un, comme en témoigne l’histoire cachée de La Petite Danseuse de 14 ans. Son véritable nom est Marie van Goethem. Issue d’une famille précaire et illettrée, elle est envoyée à l’Opéra par sa mère afin d’y rencontrer et séduire des hommes fortunés, plutôt que pour y apprendre un métier. Les leçons de danse coûtent cher, et Marie est forcée de se prostituer.
Voilà quel modèle choisit Degas pour son œuvre, lui qui connaît parfaitement l’histoire de la petite fille (sans faire partie de ceux qui l’ont abusée). Voilà quelle réalité il offre à voir au public parisien : une enfant danseuse qui semble s’offrir et devant laquelle la critique feint de s’offusquer. Car la réalité des petits rats de l’Opéra, au XIXe, tout le monde la connaît.
Edgar Degas, un autre regard sur la danse
Les abonnés
Dans la seconde moitié du XIXe siècle, l’Opéra « est à la fois un haut-lieu de la danse, très glorieux, et en même temps l’endroit où les abonnés viennent faire, en quelque sorte, leur marché érotique », raconte Elisabeth Platel, directrice actuelle de l’Ecole de danse.
Ces abonnés, ce sont les hommes vêtus de noir et parés de haut-de-formes que l’on retrouve sur les toiles de Degas. En 1831, suite à une décision de l’administrateur Louis Véron, les abonnés acquièrent officiellement le droit d’assister aux répétitions et d’accéder au Foyer de l’Opéra, où ils peuvent rencontrer les jeunes danseuses en toute sérénité.
Certaines ballerines refusent leurs avances tandis que d’autres, souvent issues des milieux les plus modestes, s’emploient à trouver un ‘protecteur’. Mais comment concevoir que de si jeunes filles choisissent par elles-mêmes ce double métier ? Il n’en est rien : derrière ces fillettes, il y a des mères. Que Degas n’a pas non plus manqué de représenter.
Edgar Degas, un autre regard sur la danse
Les mères maquerelles
Celles qu’on appelle les “mères” - mais qui peuvent tout aussi bien être des tantes, des cousines ou des grandes sœurs - on les voit assises au fond de la salle de cours ou en train d’ajuster le tutu de leurs filles. Or cette attitude attentionnée révèle une sordide motivation. Les “mères” marchandent en fait « le droit de cuissage de leurs filles, leur viol », pour reprendre les termes employés par Louis Véron dans ses Mémoires, Véron qui est celui à avoir autorisé l’accès des abonnés au Foyer.
« La jeune ballerine est à la fois corrompue comme un vieux diplomate, naïve comme un bon sauvage ; à 12 ou 13 ans, elle en remontrerait aux plus grandes courtisanes », écrit Théophile Gautier dans son roman Les deux étoiles (1848). Et ces petites danseuses n’ont de toute façon pas le choix : quelle que soit leur ambition, faire carrière ou trouver un ‘protecteur’, il faut se plier à un ordre masculin, plaire au maître de ballet, au chorégraphe et au directeur de l’Opéra, a minima…
Edgar Degas, un autre regard sur la danse
A la conquête du statut d’artiste
Si l’administration de l’Opéra de Paris entame un grand ménage au début du XXe siècle, ce n’est pas pour secourir ses jeunes danseuses - car celles qui affichent trop ouvertement leur activité de prostitution sont traitées comme des coupables : punies ou renvoyées - mais plutôt pour redorer son propre blason. L’accès aux coulisses est interdit aux mères et aux abonnés.
Les ballerines bénéficient également d’une nouvelle génération de professeures, des danseuses qui ont connu la triste époque des ’rencontres galantes’ et qui encouragent leurs élèves à évoluer en toute indépendance, au service de leur art : la danse.
Les danseuses revendiquent peu à peu leur statut d’artiste, un statut qu’Edgar Degas aura été parmi les premiers à leur accorder, dépeignant aussi bien leur performance scénique que leur quotidien et leurs efforts.
Edgar Degas, un autre regard sur la danse
Edgar Degas, biographie
Paul Valéry
La Danse et Edgar Degas
Réal. Mischa Scorer
texte dit par Sami Frey
Arte video (DVD)
ART 759.054 DEG disponible ?
Jamais aucun artiste n’a sans doute observé les danseuses de si près, mieux compris leur nature et mieux rendu leurs mouvements. S’il y eut un "peintre des danseuses", ce fut bien Edgar Degas.
Degas et les danseuses :
L’image en mouvement
Richard Kendall
Flammarion
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Une approche iconographique du travail de Degas sur le monde de la danse et des danseuses, illustrée par des esquisses, dessins préparatoires, gravures, sculptures. L’ouvrage s’appuie également sur les arts nouveaux de l’époque (photographies et films) pour retracer l’évolution de l’imagerie du ballet et de la danse au sein de l’œuvre de Degas.
Degas
Patrick Bade
Hazan (Les Chefs d’œuvres)
ART 759.054 DEG disponible ?
Une étude de l’œuvre du peintre qui met en lumière le bonheur, le talent, l’énergie et la passion avec lesquels il pratiquait son art, tout autant que l’érotisme et la sensualité qui envahissent la plupart de ses toiles, telles les Danseuses ou les Toilettes.
Pour en savoir plus, quelques livres, films
Les Coulisses de Degas
Richard Kendall
Assouline (Les Mémoires de l’art)
ART 759.054 DEG disponible ?
De ses quarante ans de vie d’artiste, Edgar Degas a laissé au moins mille dessins, pastels, gravures et tableaux à l’huile sur la danse. A la splendeur des représentations il a très tôt préféré les coulisses du spectacle. L’exercice routinier, les mornes corridors, l’attente, la métamorphose de l’entrée en scène, les relations amoureuses sordides qui se nouaient dans l’après-scène... sont autant d’images qui nous racontent le monde difficile et fragile de la danse au XIX° siècle.
Edgar Degas :
pastels, dessins, esquisses
Götz Adriani
Albin Michel
ART 759.054 DEG disponible ?
De ses quarante ans de vie d’artiste, Edgar Degas a laissé au moins mille dessins, pastels, gravures et tableaux à l’huile sur la danse. A la splendeur des représentations il a très tôt préféré les coulisses du spectacle. L’exercice routinier, les mornes corridors, l’attente, la métamorphose de l’entrée en scène, les relations amoureuses sordides qui se nouaient dans l’après-scène... sont autant d’images qui nous racontent le monde difficile et fragile de la danse au XIX° siècle.
Comment regarder Degas
Jacques Bonnet
Hazan (Guide des arts)
ART 759.054 DEG disponible ?
Une manière visuelle et concrète d’entrer dans l’oeuvre de l’artiste en trois approches : les endroits où il peint, ce qu’il peint et comment il le fait. Ainsi Edgar Degas (1834-1917) s’efforçait-il de saisir le mouvement lui-même, et d’introduire le temps dans l’espace de l’œuvre.
Pour en savoir plus, quelques livres, films
La Petite danseuse de Degas
chorégr. Patrice Bart
Danseurs Mathieu Ganio, Claire Marie Osta, Dorothée Gilbert
Ballet de l’Opéra National de Paris
Orchestre de l’opéra National de Paris
mus. Denis Vaillant
LOI 792.842 BAR
disponible ?
’La Petite Danseuse de quatorze ans’ d’Edgar Degas dérangeait déjà les visiteurs de l’Exposition de 1881. La sculpture, revêtue d’un tutu en tissu, continue d’intriguer et d’exercer sa fascination, tant elle traduit, dans son réalisme cru, une époque de ’gosse mal nourrie’, fille de quelque blanchisseuse sortie d’un roman de Zola et devant gagner avec son corps - à la scène comme à la ville - de quoi faire vivre la famille. L’évocation de temps anciens qui font aussi partie de la petite histoire de l’Opéra. Un spectacle émouv
La Danse au travail :
Sylvie Guillem, William Forsythe, Patrick Dupond,
Ushio Amagatsu, John neumeier
réal. André S. Labarthe
LOI 792.82 TRA
disponible ?
En 1964, André S. Labarthe fondait avec Janine Bazin ce qui allait devenir une des plus célèbres et importantes émissions de télévision sur le cinéma : cinéastes de notre temps. Mais sa manière si singulière de pratiquer la critique, si cohérente avec la fabrication des films, ne s’est pas arrêtée au cinéma. En 1987, il initie une série de films dédiés à de grandes figures de la danse. Il dresse le portrait de cinq personnalités singulières et incontournables. Les suivant pendant les répétitions, intervenant peu, Labarthe les laisse idéalement exprimer, au contact de leurs collaborateurs, leur art et leur travail. Ainsi, nous découvrons cinq grands danseurs : Sylvie Guillem au travail, William Forsythe au travail, Patrick Dupond au travail, Ushio Amagatsu, éléments de doctrine, John Neumeier au travail.
Pour en savoir plus, quelques livres, films
Les chaussons rouges
Réal. Michael Powell
DVD
F POW
disponible ?
Le plus grand film consacré à l’art du ballet. Visuellement splendide, il met en scène quelques danseurs importants de l’époque, comme Léonide Massine, Ludmila Tcherina et Moira Shearer.
Vicky, danseuse, et Julian, compositeur, sont engagés dans une troupe de ballet. Tyrannique, le directeur pousse Vicky à s’identifier à l’héroine du ballet "Les Chaussons rouges". Elle y sacrifie tout, même son amour pour le jeune compositeur.anseurs importants de l’époque, comme Léonide Massine, Ludmila Tcherina et Moira Shearer.
Un roman, au pôle Littérature (1 er étage)
La Petite danseuse de quatorze ans
Camille Laurens
Stock
LIT R LAU
disponible ?
A 14 ans, Marie Geneviève Van Goethem, danseuse de l’Opéra, fut le modèle de la célèbre sculpture d’E. Degas, une œuvre décriée lors de sa présentation au Salon des Indépendants car le public la jugea laide et repoussante. L’auteure revient sur la vie difficile de l’adolescente contrainte de travailler, ce qui lui coûta sa place, ainsi que sur la réception de la statue et ses diverses fortunes.
Pour en savoir plus, quelques livres, films
Edgar Degas, un autre regard sur la danse
Edgar Degas, biographie
Paul Valéry
Le réalisme de l’oeuvre de Degas, la fidélité de ses croquis aux mouvements du ballet, font aujourd’hui encore référence. « Ce tableau [ndlr : le Foyer de la danse] est parfait » fait remarquer Elisabeth Platel, danseuse étoile et directrice de l’Ecole de danse de l’Opéra de Paris, au micro de Lionel Esparza. « Les pieds sont très bien dessinés. C’est une photographie peinte. »