En pratique
Exposition, Grand Palais, du 10 octobre 2012 au 28 janvier 2013
Entrée avenue du Général Eisenhower - Paris 8ème arr.
Tous les jours sauf le mardi, de 10h00 à 22h00
Dimanche et lundi jusqu’à 20h00
Les peintures d’Edward Hopper ont la simplicité trompeuse des mythes, l’évidence des images d’Epinal. Chacune d’elles est un condensé des savoirs hypothétiques, des rêves que nous inspire l’Amérique. Expression des sentiments les plus poignants, ou pures constructions mentales, ces peintures donnent lieu aux interprétations les plus contradictoires.
Romantique, réaliste, symboliste, et même formaliste, Hopper a été enrôlé tour à tour sous toutes les bannières. C’est cette complexité, signe de la richesse de cette oeuvre que s’efforce d’éclairer cette exposition.
Conçue chronologiquement, elle se compose de deux grandes parties : la première, consacrée aux années de formation, rapproche les œuvres de Hopper de celles de ses contemporains et de celles, découvertes à Paris, qui ont pu l’inspirer. La seconde partie à l’art de la maturité, des premières peintures emblématiques de son style personnel à ses œuvres ultimes.
Edward Hopper (22 juillet 1882 - 15 mai 1967) est un peintre et graveur américain, qui exerça essentiellement son art à New York, où il avait son atelier. Il est considéré comme l’un des représentants du naturalisme ou de la scène américaine, parce qu’il peignait la vie quotidienne des classes moyennes. Au début de sa carrière, il représenta des scènes parisiennes avant de se consacrer aux paysages américains et de devenir un témoin attentif des mutations sociales aux