Prêt de Gérard Gorokhoff.
Environ 400 figurines plates : artillerie, infanterie, cavalerie, cosaques…
Armes et objets Russes. (en service 1805-1807)
Fusil d’infanterie (Süsterbeck 1803)
Pistolet d’officier (Toula 1791)
Pistolet cavalerie lourde (Toula 1799)
Sabre briquet d’infanterie
Latte de dragons
Mitre de grenadier
Pointe de drapeau (mod. 1797)
Pointe de drapeau (mod. 1803)
Figurines
L’armée russe en figurines… plates. Ce type de figurines en alliage d’étain originaire d’Allemagne permet de reconstituer de petits détachements ce que les figurines rondes bosses, plus populaires en France, permettent plus difficilement de par leur taille : 70 mm, contre 35mm en plat, pour un fantassin. La différence essentielle pour la peinture est que pour les plats, tous les reflets, ombres, nuances doivent être recréés alors que pour une ronde bosse les couleurs se posent naturellement.
L’armée russe est ici représentée d’une part dans les uniformes qu’elle porte en 1805 et 1807. De hauts shakos, de courtes bottes pour l’infanterie, des casques à l’imposante chenille pour les cuirassiers… ne portant pas la cuirasse (contrairement aux Français)…
D’autre part l’armée telle qu’elle sera en 1812-13-14. Le pantalon long, le shako (Kiver) incurvé au-dessus pour les troupes à pied et les hussards. Les cuirassiers portent désormais la cuirasse et le casque à une brosse fine. Les cosaques eux ne changent guère armés de leurs longues lances et qui feront tant de mal aux Français pendant l’hiver 1812.
Armes et objets russes de 1805-1807.
L’armement à cette époque est d’inspiration nettement germanique et typique du 18e siècle, assez lourd et avec les bois très travaillés autour des platines, de même que les garnitures. Par la suite l’influence française va devenir prédominante et en 1812 les fusils des deux camps sont quasi identiques.
La mitre commune aux unités de grenadiers en 1805-07, n’est ensuite plus portée que par le régiment Pavlovski, en souvenir de sa bravoure à Friedland.
Les pointes de drapeau portent généralement l’aigle impérial dont la forme évoluera considérablement dans le temps, les modèles de Paul I (1797) et d’Alexandre I (1803) sont les plus répandus en 1807.
► Prêt : Gérard Gorokhoff