Accueil > Les collections > Bibliographies > Musique, Cinéma, Arts & Loisirs > Arts > Dossiers de l’art > La Renaissance italienne
La Renaissance italienne
Présentation et sélection bibliographique, mars 2006

Bibliographie réalisée dans le cadre de la semaine italienne du 11 au 18 mars 2006.
Conférence samedi 11 mars, par Marzia Beluffi (traductrice, diplômée en Histoire de l’Art de l’Université de Milan) « Renaissance italienne : image et regard politique »

La Renaissance italienne


Michel-Ange - « La pieta » (détail)Le terme "Renaissance" s’applique à la période de l’histoire de l’Europe occidentale qui s’étend du début du XIVème siècle à la fin du XVIème siècle et qui vit un intérêt renouvelé pour les arts et la culture de l’Antiquité. Durant cette période, la société féodale morcelée du Moyen-Age, avec son économie agricole et sa vie culturelle et intellectuelle dominée par l’Eglise, se transforma en une société de plus en plus dominée par des institutions politiques centralisées, avec une économie urbaine et commerciale, et un patronagelaïque de l’enseignement, des arts et de la musique.

A cette époque, les villes italiennes sont organisées en cités-Etats aux aires d’influence étendues. Placées sous le pouvoir despotique de grandes familles (les Médicis à Florence, les Este à Ferrare, les Sforza à Milan, les Gonzague à Mantoue, les ducs d’Urbino, les doges de Venise et les papes à Rome), elles connurent une stabilité et une prospérité économiques favorables au développement des arts.


La pré-renaissance


La "Pré-Renaissance" désigne l’art toscan entre 1300 et 1400 (Trecento-XIVème siècle). Les artistes de l’époque opèrent une transition entre l’art primitif byzantin et un style naturel que l’on associait alors à la Rome antique.

Giotto fut considéré comme celui qui initia cette transition. Son oeuvre la mieux préservée, les fresques de la chapelle des Scrovegni à Padoue, en est une illustration exemplaire. La façon dont il traite l’expression des visages et les attitudes des personnages leur confère une remarquable puissance psychologique.

Les peintres suivants sont venus après Giotto, et plus particulièrement les grands peintres siennois Simone Martini, les frères Ambrogio et Pietro Lorenzetti, poursuivent et développent jusqu’à un degré étonnant l’étude des phénomènes de la réalité d’ici-bas. A cet égard, il est très significatif que le grand concept de l’époque de Giotto, celui qui visait à la grandeur et au regroupement des formes ait été tout à la fois enrichi et dissout par l’étude précise du détail.

Cimabue (1240-1302)
Peintre et créateur de mosaïques qui fut, selon Vasari, le premier artiste du renouveau de la peinture italienne. Né à Florence, il fut l’un des plus importants artistes de son époque, rompant avec le formalisme de l’art byzantin, alors dominant en Italie, et l’initiateur d’un traitement plus réaliste des sujets traditionnels. Il fut ainsi le précurseur du réalisme de la Renaissance florentine fondée par Giotto : on dit même que Cimabue fut son maître.

Duccio di Buoninsegna (1225-1319)
Peintre toscan considéré comme le fondateur de l’école siennoise. Sa peinture renouvela l’ancien style italo-byzantin, en déliant ses formes et ses règles dans une nouvelle linéarité et une composition de type gothique. Il fut formé dans l’atelier de Cimabue pendant la période où ce maître travaillait à la basilique supérieure d’Assise. Il réalise la Maesta de la cathédrale de Sienne en 1310.

Giotto (1260-1337)
Peintre et architecte toscan de la fin du Moyen

Version imprimable de cet article Imprimer

Rester connecté

Newsletter :