Après butinage dans les rayons, nous vous proposons un bouquet de documents à découvrir et à partager...
Survolez les couvertures... et cliquez pour les détails.
Alors voilà
Baptiste BEAULIEU
Fayard, 2013
SCI 616.02 BEA (Réservez ce document)
Voici des chroniques hospitalières tour à tour légères, pathétiques, drôles, tragiques et si terriblement humaines. C’est ainsi que notre auteur s’attache à décrire les « 1001 vies des Urgences ».
Patiente en phase terminale, celle qu’il surnomme avec tendresse « la femme-oiseau-de-feu » sert de fil conducteur au récit.
Baptiste a promis : « Avant que sa maladie ne la tue, je la ferai mourir de rire ». Chaque jour, tel Shéhérazade, il se rend à la chambre 7 et distille une à une de nouvelles histoires que nous laissons au lecteur le soin de découvrir. Que d’émotion à travers ces pages admirables sur la vie, l’espérance, la mort, sur l’homme et le métier d’urgentiste.
Chacun souhaiterait rencontrer dans son parcours médical un médecin aussi à l’écoute de ses patients !D’une plume alerte, percutante parfois, humoristique souvent,.notre auteur rend un hommage sensible à ces blouses blanches et bleues qui s’efforcent de jeter un pont entre les soignés, « ceux qui sont couchés » et les soignants « ceux qui les relèvent ».
Lisez-le sans tarder. Il vous donnera à réfléchir sur notre condition humaine tout en vous faisant pouffer de rire !
Un livre choisi et conseillé par Marie-Christine
Une autre vie est possible
Jean-Claude GUILLEBAUD
L’Iconoclaste, 2012
SOC 302.5 GUI (Réservez ce document)
Si vous en avez assez des discours alarmistes et pleurnichards qui prédominent en ces temps incertains, penchez-vous sur le livre de Jean-Claude Guillebaud.
Il éveillera sans doute votre curiosité et votre réflexion !« Une autre vie est possible », une vision positive d’un auteur aux expériences multiples. Journaliste, reporter de guerre, il a côtoyé l’effroi, la famine et la mort. De retour en France, il s’indigne du mal-être contemporain et du regard morose que « nous » posons sur nos vies.
Ce texte percutant, parfois plein de colère, vous invite à lutter contre « l’inespoir » et remet au goût du jour un certain optimisme, celui de vivre, sans vraiment le savoir, cette mutation vers une modernité nouvelle.
Un livre choisi et conseillé par Marie O.
La Fin de l’homme rouge ou le temps du désenchantement
Svetlana ALEXIEVITCH
Actes Sud, 2013
Prix Médicis essai 2013
SOC 305.891 7 ALE (Réservez ce document)
Svetlana Alexievitch est une historienne et journaliste biélorusse dissidente née en 1948.
Elle poursuit dans La fin de l’homme rouge le travail entrepris dans ses précédents ouvrages, qui donnaient la parole aux soldats de la guerre russo-afghane ou aux rescapés de la catastrophe de Tchernobyl.
Armée d’un magnétophone et d’un stylo, elle s’attache cette fois-ci à recueillir le témoignage de "l’homo sovieticus", brusquement disparu à la chute du communisme.
Hommes et femmes de tous âges se racontent dans une longue complainte. Ils disent leur admiration ou leur haine pour l’Union soviétique, la camaraderie, la trahison, les petits bonheurs d’une vie réglée par le Parti, l’horreur du Goulag, la fierté de servir l’armée de leur pays. Ils racontent mille détails de la vie quotidienne, la terreur ou l’enthousiasme soulevé par la perestroïka, puis la déception de beaucoup face à un capitalisme triomphant qui a laissé nombre d’entre eux sur le bord de la route.Svetlana Alexievitch est là pour écouter leurs cris et leurs silences, voir couler leurs larmes, rire avec eux. Sans jamais juger, elle tisse avec tous ces récits un texte poignant, une fresque tour à tour épique et nostalgique qui a la force des grands romans russes.
Un livre choisi et conseillé par Anne-Valérie
Défense de la France, histoire d’un journal et d’un mouvement clandestin
un film de Joële VAN EFFENTERRE
L’Harmattan vidéo, 2009
PRE 074.09 DEF (Réservez ce document)
« En 1941, des lycéens de Louis-le-Grand et de Henri-IV, et des étudiants de la Sorbonne et de l’