A l’heure où la ville de Rueil-Malmaison s’apprête à accueillir le XV de France dans le cadre de la Coupe du monde de rugby 2023 et avant que le département ne soit l’un des centres des Jeux Olympiques et Paralympiques 2024, il apparaît important de revenir sur l’histoire de cette terre sacrée du rugby français.
Propriété du département des Hauts-de-Seine, le stade Yves-du-Manoir de Colombes, est l’un des plus prestigieux sites sportifs français. Depuis plus de cent ans, sportifs amateurs ou athlètes d’élite ont pris l’habitude d’arpenter les multiples terrains d’une plaine sportive qui est une référence dans l’Hexagone. Malgré un riche passé omnisports (Jeux Olympiques 1924, Coupe du monde de football 1938, Championnats d’Europe d’athlétisme 1938…), ce stade semble, dans la mémoire collective, avant tout lié au monde du rugby. Fief du Racing Club de France depuis 1908 et maison-mère de l’équipe de France de rugby pendant des décennies, il entretient en effet un lien fusionnel avec le ballon ovale. Il a traversé les époques et marqué des générations de joueurs, de spectateurs ou de téléspectateurs.
Michaël Delépine est professeur d’histoire et géographie à Bois-Colombes, docteur en histoire contemporaine et chercheur associé à l’université de Franche Comté. Sa thèse soutenue en 2015 à l’université de Nanterre est consacrée à l’histoire du stade de Colombes et à la question du grand stade en France. Après plusieurs articles universitaires dédiés à l’histoire du sport et un ouvrage sur les stades du football français, il publie en 2022, aux éditions Atlande, un livre intitulé « Le bel endormi : histoire du stade de Colombes ». Conçu comme une biographie de stade, cet ouvrage retrace les riches heures d’une enceinte mythique du sport français.
La conférence sera suivie d’une séance de dédicaces. En partenariat avec la librairie Les Extraits.