Au début des années 80, un nouveau groupe d’écrivains, sous l’égide de William Gibson et Bruce Sterling, apporte à la science-fiction une nouvelle perspective liée à l’essor des nouvelles technologies.
Les « cyberpunks » vont intégrer à la Science-Fiction l’informatique, le virtuel, l’Internet et l’essor des multinationales.
De nouvelles notions vont apparaître avec leurs complexités et leurs dangers potentiels.
C’est un monde ultra-technologique avec une informatisation à outrance. La cybernétique est devenue monnaie courante et chacun, par le biais de drogues ou de nanotechnologies, peut à tout instant se brancher, via des implants neuronales, sur le cyberspace, un vaste réseau de réalité virtuelle.
Ce monde est dominé non plus par les gouvernements, mais par de grandes multinationales aux pouvoirs immenses qui utilisent l’informatique notamment les IA, les intelligences artificielles, pour mieux asseoir leur dominance. Des pirates informatiques ou hackers se battent contre le totalitarisme technocratique de cette société et surtout de ses grandes institutions.