Depuis 10 ans, Georges Ariel Lévy photographie sous un angle fait de clairs-obscurs et de halos de lumière les plus beaux avions endormis dans les hangars et musées.
En les personnifiant de la sorte, Georges Ariel Lévy redonne la vie à ces bêtes un temps rugissante, aujourd’hui tapies dans l’ombre telle une résurrection. Son travail artistique est fait de silence, de lumières et de lignes disruptives.
Sa technique, il l’explique comme une évidence, est un travail de portrait en studio mais avec comme seul et unique éclairage, la lumière zénithale d’une voûte ou filtrée d’un hangar dans lequel l’avion dort paisiblement.
Jeudi 20 avril 20h30 - Table ronde "Être pilote, un parcours vécu" animée par Georges Ariel Lévy avec Jack Krine (ancien pilote de chasse et leader de la patrouille de France), Eric Schwartzweber (pilote professionnel formateur) et Jean-Marc Viard (ancien pilote de chasse).
Devenir pilote se résume par un rêve que l’on fait quand on est gosse qui fait de nous un jour ou l’autre des pilotes ou des artisans de ce monde aéronautique. Le rêve nous tient tellement, nous ferons tout pour accéder un jour à ce statut envié. Soit par le fait de porter un uniforme ou encore avoir ce sésame en poche qui est la licence de pilote.
Certains profils ont utilisé la voix royale de brillantes études en qualité d’ingénieur tant en passant par l’École Nationale de l’Aviation Civile ou l’école de l’air de Salon-de-Provence. Mais même sans diplômes la majorité ont accédé à ce rêve de tenir un jour le manche d’un mirage, d’un Jaguar puis d’un grand Boeing ou d’un Airbus. En rentrant dans l’armée de l’air comme simple appelé ou encore en intégrant l’école des mécanos de l’air ou de la Marine. D’autres encore y arrivent en devenant pilote privé puis grimpent les marches pour devenir pilote de ligne un jour ou pas.