Voyages

Récits de voyages

Récit d’un voyage à pied à travers la Russie et la Sibérie tartare :
Des frontières de Chine à la Mer gelée et au Kamtchatka
Par le capitaine John Dundas Cochrane
Ginkgo (Mémoire d’homme)
LOI 910.4 COC

Parti de Londres en 1820, John Dundas Cochrane, capitaine de la marine britannique, entreprend seul un voyage à pied à travers l’Empire russe, jusqu’aux frontières de Chine. L’expédition prendra trois ans. L’auteur affrontera le froid, les voleurs, et parfois les villageois hostiles envers les étrangers comme lui. Il triomphe d’obstacles infranchissables au premier abord : terres enneigées, fleuves qui grondent, populations malveillantes.
Lorsqu’il parvient, un peu affaibli, au port de Petropavlovsk, John Dundas est heureux d’y trouver plusieurs compagnons, marins comme lui, et un chef aborigène qui finit par lui accorder la main de sa fille...

Sa conclusion sera :
« Le voyage est une aventure, il faut s’en remettre aux rencontres, et au bon vouloir des populations. C’est plus facile à un solitaire et à un pauvre, pourvu qu’il s’y connaisse en hommes, et qu’il accepte les leçons qu’il recevra sur son chemin ».

La raison a conduit les éditeurs de cette édition à abréger certains chapitres du récit, car Cochrane a un sens du détail incroyablement minutieux et souvent anecdotique : par exemple, est notée la composition de chacun de ses repas sur ces trois longues années, avec d’autres observations certes instructives, mais fastidieuses à la longue...

Le livre de Cochrane est moins prodigieux que son voyage, mais il vaut le détour...

Raspoutitsa : chroniques indiscrètes de Saint-Pétersbourg
Sabine Descours
Ed. de l’Aube (Carnet de voyage)
LOI 910.4 DES

Un carnet de voyage qui révèle l’atmosphère très particulière de Saint-Pétersbourg. On y découvre la façon de vivre dans ce quotidien hérité de l’organisation communiste, mais aussi la complexité des sentiments qui y règnent : inquiétude, espoir, tristesse, éclairs de bonheur profond, nostalgie du passé, curiosité face aux bouleversements économiques et politiques. Une société sociologiquement variée, mais pétrie de sa culture, de ses traditions, de ses contradictions, de son éducation. De sa fierté aussi. Une vision très humaine loin de nos représentations médiatiques habituelles.

Seule dans le transsibérien :
Mille et une vies de Moscou à Vladivostok
Géraldine Dunbar
Transboréal (Sillages)
LOI 910.4 DUN

C’est par le Transsibérien que Géraldine Dunbar a choisi de découvrir la Russie.