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Une Affaire de goût (Novembre 2010)
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Retrouvez chaque mois nos coups de coeur Musique, Cinéma, Arts et Loisirs, pour vous guider dans la plénitude des sorties et vous faire découvrir les livres, CD et DVD qui nous ont le plus marqués. Laissez-vous tenter !





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New king of klezmer clarinet / Yom (Musique du monde) Silent revolution / Clelia Vega (Chanson française) Gone : the promises of yesterday / 24 Carat Black (Soul) S.F. Sorrow / The Pretty Things (Pop-Rock) Sonates pour violoncelle et basse continue / Antonio Caldara (Musique classique)





London river / Rachid Bouchared (Cinéma) Vie de Michel Ange / Ascanio Condivi (Art) 50 façons de peindre des meubles / Elise Kinkead (Loisirs : bricolage) Le Lac des cygnes / chorégr. Heinz Spoerli (Loisirs : art du spectacle) Exercices pour un corps de danseuse / Darcey Bussel (Loisirs : sport)












New king of klezmer clarinet / Yom (Musique du monde) New king of klezmer clarinet
YOM
Buda, 2008
MUS 001.2 YOM

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Le klezmer est une tradition musicale des juifs ashkénazes (Europe centrale et de l’Est). Elle s’est développée à partir du XVème siècle et ses origines seraient les musiques du Moyen-Orient ainsi que les musiques d’Europe Centrale et d’Europe de l’Est (Slaves et Tziganes). En raison de ses origines, la langue de prédilection de la chanson klezmer est le yiddish. Les instruments les plus utilisés sont le violon, la flûte, le cymbalum et la clarinette.

Yom est un virtuose de la clarinette. Reposant sur un répertoire teinté de jazz, de musiques du monde et de pop, Yom nous raconte une histoire de rencontres, de voyages et de transcendance. Dans ce cd, Yom confirme ses talents d’improvisateur et de compositeur. Il nous offre un album tantôt festif, tantôt triste mais toujours il nous émeut, il nous charme, nous transporte. Pleurez avec Yom sur The rabbi’s disciple, dansez sur Where were you before prohibition ? et laissez vous transporter par le Klezmer.

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Silent revolution / Clelia Vega (Chanson française) Silent revolution
Clelia VEGA
Discograph, 2010
MUS 099 VEG

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Dès le collège, la petite Clelia compose des musiques originales sur le clavier de son piano. En parallèle, elle écrit beaucoup, noircissant des pages et des pages d’histoires, de textes poétiques. Elle s’essaie tout d’abord au français, avant de découvrir que la langue de Shakespeare lui laisse une plus grande liberté. Unissant ses compositions à ses écrits, elle sort en 2010 un premier album toute en finesse qui révèle un son élégant, subtil et délicat.

Si la voix et le piano de Clelia Vega prédominent cette très jolie folk mélancolique, quelques touches de sons électro l’enrichissent subtilement. Des envolées de cordes nous entraînent au-delà de la colère, de l’indignation et du refus de l’ordre établi. Clelia Vega, c’est aussi et surtout une artiste à fleur de peau : une voix pure, un peu brisée, à la tristesse tout juste contenue qui se pose sur des arrangements raffinés.

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Gone : the promises of yesterday / 24 Carat Black (Soul) Gone : the promises of yesterday
24 CARAT BLACK
Numerogroup, Enr. 1974
MUS 180 TWE

En 1973, le collectif 24 Carat Black fondé par le producteur Dale Warren et réunissant une ribambelle de musiciens sort son premier album, Ghetto, Misfortune’s Wealth. L’album est dédié au peuple noir et, comme son nom l’indique, s’attache à dénoncer leurs conditions de vie dans les ghettos des grandes villes. Le disque ne rencontre pas d’emblée un franc succès ; il faudra attendre les années 1990 et les samples de Naughty By Nature et RZA pour que 24 Carat Black entre dans l’histoire de la musique soul.

En 1974, Dale Warren parle d’un projet d’album plus accessible au grand public, mais malgré le travail entrepris, le disque ne verra jamais le jour. On a toutefois pu retrouver ce projet musical grâce à Ken Shipley, considéré comme un archéologue de la musique. En fouillant dans les caves de Bruce Thompson (ancien musicien du collectif), il a mis la main sur une vingtaine de titres. Seuls six d’entre eux pourront être sauvés, mais quels titres ! Gone : the promises of yesterday est un bijou, un trésor soul unique en son genre.

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S.F. Sorrow / The Pretty Things (Pop-Rock) S.F. Sorrow
The PRETTY THINGS
Snapper Clasics, Enr. 1968
MUS 2 PRE 20

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L’album S.F. Sorrow narre la vie et la mort d’un personnage nommé Sebastian F. Sorrow, chaque titre comptant une étape de la vie du personnage. Une succession de morceaux plus dérangés les uns que les autres décrivent cette drôle d’aventure : folk planant, rock distordu, pop entraînante et ballades acoustiques mettent en avant la qualité d’écriture du groupe londonien.

Pourquoi un tel chef d’œuvre est-il aujourd’hui méconnu ? Il était dit que les Pretty Things seraient marqués par la poisse. Si l’album sort fin 1968 en Angleterre, impressionnant de nombreux artistes tel Pete Townshend des Who au point de lui inspirer son propre opéra rock, le label américain du groupe fait traîner les choses, décontenancé par le son malsain de ces drôles d’anglais. S.F. Sorrow voit finalement le jour aux

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