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Birigwa
BIRIGWA
Porter, 2007
MUS 013.2 BIR Disponible en rayon ?

Rien que le nom Birigwa augure d’un album intemporel. Posez là vos soucis, laissez vous charmer par sa voix envoûtante, planez sur le son de sa flûte harmonieuse et solaire. Cet éblouissant arc-en-ciel fût l’œuvre d’un étoile filante qui disparut en Afrique juste après cet enregistrement.

Udolpho
Marc MORVAN et Ben JARRY
Artisan, 2009
MUS 099 MOR Disponible en rayon ?

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Ne vous y fiez pas, les titres aux accents anglo-saxon que vous entendez sur l’album Udolpho sont les créations originales de deux jeunes nantais. Leur rencontre permet à chacun de mettre en avant ses propres talents. Sur les 10 titres de leur premier album, la virtuosité du violoncelliste Benjamin Jarry s’allie parfaitement à la voix chaleureuse de Marc Morvan. Au final, un univers singulier et un splendide recueil de folk-songs artisanales.

Soul of Africa
Hal SINGER et Jef GILSON
Kindred Spirits
MUS 1 SIN 60 Disponible en rayon ?

Jef Gilson est le génie méconnu du jazz français des années 1960. Il a pourtant sorti des disques incomparables, allant du free-jazz à la musique africaine, gagnant le respect de Coltrane et reprenant Pharoah Sanders. Soul of Africa, à l’origine sorti sur le label communiste Chant du Monde, est un document qui date du début des années 1970, après que Gilson eut enregistré plusieurs disques avec des musiciens malgaches. Ici, tout est question d’équilibre entre rythmes africains et envolées libres, entre hypnotisme et inflammation fulgurante.

Gilson conduit un groupe de six musiciens, dont un vibraphoniste, un percussionniste, un batteur et lui-même au piano. Au centre, surgissent la basse et le saxophone ténor Hal Singer, qui met au cœur de la répétition rythmique une forme assez céleste de spiritualité. On est à la fois en Afrique et dans le cosmos, très proche des disques d’Alice Coltrane, mais comme s’ils avaient été conçus entre Paris et Dakar plutôt qu’entre New York et Los Angeles. Le disque ajoute deux morceaux rarissimes du début des années 1960, qui incluent une formation différente. On y entend une basse électrique, et une autre, acoustique, ainsi qu’un étrange “micro organ”, petit orgue électrique et primitif. Ces deux morceaux, Le Grand Bidou et Fable of Gutenberg, témoignent de la vision de Gilson, qui, au début des sixties, n’est pas moins que l’équivalent de celle de John Coltrane : chez l’un et l’autre, il y a la même spiritualité, le même désir de communiquer, via la musique, avec des esprits peu communs.

Mark Hollis
Mark HOLLIS
Polygram, Enr. 1998
MUS 2 HOL Disponible en rayon ?

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En 1991, Talk Talk se sépare et chacun de ses membres part dans des directions différentes. Mark Hollis, lui, s’enferme dans une sorte d’isolement, de mutisme forcené, dont il ne sortira que bien des années plus tard.

Dans un style proche de ce qu’était Spirit Of Eden et Laughing Stock (les deux derniers albums de Talk Talk), ce premier effort solo s’avère aussi étrange que l’est son créateur. L’instrumentation y est épurée à l’extrême, la place du silence y est essentielle, le premier titre The Colour Of Spring ne débutant d’ailleurs qu’après quinze secondes de silence. Le son est ici acoustique et les compositions se rapprochent bien plus de la musique contemporaine que de titres purement pop, avec toujours cette influence évidente du jazz. Le jazz était d’ailleurs aussi l’une des dominances chez Talk Talk. La fragile voix de Mark Hollis se fait tantôt très présente, tantôt discrète mais toujours sensible. Sans cette voix si particulière, étrange et peu commune, cet album ne serait très certainement pas ce qu’il est. Elle est aussi énigmatique que son possesseur, aussi intemporelle que la musique de Talk Talk et totalement indispensable ! Mark Hollis est un album éthéré, dominé par une humilité et une sensibilité rare. La musique est discrète, fugace, indélébile. Des titres sobres, remplis d’émotion, complexe dans leur simplicité, soignés et tellement expressifs. Cet album majestueux possède un impact à ce point fort qu’il transcende la musique et touche l’âme au plus profond.

Depuis, Mark Hollis est entré dans une retraîte musicale qui ne semble pas avoir de fin. Trop de rancoeurs peut-être auront eu raison de ses illusions. En tout cas, on peut lui dire merci pour nous avoir offert une dernière fois son immense talent à travers un disque d’une beauté crépusculaire, et avoir su transcender la musique populaire pour toucher à l’inoubliable.

Efterklange af Ossian (Echoes from the Ossian)
Niels Wilhlem GADE ; Staatsphilharmonie Rheinland-Pfalz, dirigé par Ole SCHMIDT
CPO, 1996
MUS 3 GAD 24 Disponible en rayon ?

Niels Gade (1817-1890) est la personnalité la plus marquante du monde musical danois du XIXème siècle, mais rares sont ses œuvres qui ne sont pas tombées dans l’oubli. Parmi elles se trouve la très belle ouverture de concert Efterklange af Ossian (Souvenirs d’Ossian). Cette pièce est le résultat d’un concours organisé par la Société musicale de Copenhague, dont le but était de promouvoir les jeunes compositeurs danois, notamment en publiant leurs œuvres et en organisant des concours. C’est en 1839 que Gade participe à ce concours et remporte le premier prix grâce à cette ouverture. La création a lieu en 1841 et précède un succès triomphal dans toute l’Europe. Le titre de cette pièce fait référence aux Poèmes d’Ossian, recueil de poèmes traduit et publiés par James MacPherson vers 1760, et attribués au barde écossais Ossian (IIIème siècle).

L’ouverture se divise en trois parties bien distinctes (Prologue, Mouvement de forme sonate, Epilogue), reliées entre elles par un thème puissant et entraînant présent dès le début de l’œuvre. Ce thème, probablement inspiré d’un air populaire danois de la fin du Moyen-Age (Ramund var sig en bedre mand), adopte un « ton nordique » très caractéristique des œuvres de jeunesse du compositeur, qu’il laissera de côté plus tard.
Une impression de marche grave crée l’atmosphère principale de l’œuvre, lourde et puissante. Ce caractère est d’ailleurs accentué par les cuivres, mais à la puissance s’ajoute une part certaine de mélancolie ainsi qu’une note d’apaisement à la clôture.

Dans cette version enregistrée en 1995, le Danois Ole Schmidt dirige d’une main de maître le Philharmonique de Rheinland-Pfalz. Très investi, le chef maîtrise parfaitement la canalisation d’un orchestre faisant preuve à la fois de puissance et de douceur, respectant ainsi toutes les nuances de l’œuvre. Idéal pour se plonger dans l’œuvre de Niels Gade, à découvrir sans attendre.

Brothers
Susan BIER (Danemark) ; avec Connie NIELSEN, Ulrich THOMSEN, Nikolaj LIE KAAS
Paris, Paramount, 2004
CIN F BIE Disponible en rayon ?

Bande annonce

Michael est commandant dans l’armée danoise, il doit diriger une mission de sauvetage en Afghanistan pour libérer un opérateur radio, mais son hélicoptère est touché et Sarah, sa femme, apprend sa disparition. Sarah se retrouve donc seule avec leurs deux filles, Natalia et Camilla. Mais Jannik, le frère cadet de Michael, qui vient de sortir de prison après 3 ans écopés pour un braquage de banque, prend en charge la famille et se fait peu à peu une place dans la vie de Sarah.

La caméra de Susan Bier nous touche dans la sensibilité et la psychologie des personnages. On prend part à une vie de famille heureuse durement touchée par la guerre, à des milliers de kilomètres de cette vie assez paisible. En effet, le film montre en parallèle les souffrances de Michael, fait prisonnier et la vie quotidienne à Copenhague qui reprend son cours malgré la douleur de l’absence. La réalisatrice nous montre aussi d’un côté la rédemption d’un voyou qui a payé sa dette à la société et de l’autre la culpabilité d’un homme qui a dû survivre en milieu hostile.

• Prix de la Critique au Festival de Hambourg,
• Coquillages d’argent de la meilleure actrice pour Connie Nielsen et du meilleur acteur pour Ulrich Thomsen au Festival International du film de San Sebastian,
• Prix du Public du Festival de Sundance,
• Prix du meilleur long métrage de fiction au Festival International de Films de Femmes à Créteil,
• Prix Spécial du Jury au Festival International du Film à Indianapolis.

Comment parler du château de Versailles aux enfants
Nicolas MILOVANOVIC
Baron Perché (Comment parler… aux enfants ?), 2010
ART 728.2 MIL Disponible en rayon ?

Après Comment parler d’art, Comment parler du Louvre, Comment parler des arts premiers et Comment parler du musée d’Orsay, la collection des éditions Le Baron Perché propose une visite du château de Versailles et répond aux questions si précises des enfants et des plus grands.
« C’est quoi un château ? » « Où Louis XIV dormait-il ? » « Pourquoi y a-t-il des statues dans les jardins ? » « Comment l’eau arrive-t-elle aux fontaines ? »
Trente fiches d’œuvres, fondées sur des questions d’enfants de 5 à 13 ans, permettent de faire le tour du domaine, des intérieurs du château aux jardins, en passant par les châteaux de Trianon. Un excellente collection pour préparer ses visites, pour parents, grands-parents et pédagogues.

101 modèles en bouts de laine : au crochet, au tricot...
Cendrine ARMANI
Didier Carpentier, 2010
LOI 746.43 ARM Disponible en rayon ?


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Ouvrez vos placards, sortez vos bouts de laine ! Il est possible de créer des modèles uniques de décoration (coussins, sets de table, rideaux...), des accessoires de mode ou même des jouets en recyclant vos restes de laine. Ce livre vous guidera dans vos créations, avec des techniques aussi simples que variées (crochet, tricot, tresses, cordelières...). Vos pelotons se transformeront ainsi en petites merveilles multicolores.

SOS maison : avant et après
Philippe DEMOUGEOT
Paris, Hoëbeke, 2006
LOI 747 DEM Disponible en rayon ?


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Vous connaissez sûrement déjà Philippe Demougeot, l’architecte qui intervient lors de l’émission Questions maisons diffusée sur France 5. Son ouvrage SOS Maison rassemble une sélection d’aménagements intérieurs autour de problèmes à résoudre. Pour chaque cas, des croquis et photos nous montrent l’avant / après, avec explications sur la transformation en cours. Un livre plein d’astuces et de bonnes idées, clair et compréhensible par tous. A mettre entre les mains de ceux qui ont besoin d’inspiration, qui ont envie d’améliorer leur intérieur ou qui aiment tout simplement relever des défis en matière de décoration !

Chasseur de trésors : l’or des incas
Philippe ESNOS
Alphée
LOI 910.4 ESN Disponible en rayon ?


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Loin des « aventuriers » aux expéditions lourdes, des baroudeurs « routard » aux sacs à dos qui suivent les mêmes pistes, Philippe Esnos pourrait être l’Aventurier, le Indi dont certains rêvent de mener les aventures.
Voici un homme qui s’élance dans la recherche de trésors, et ce à corps perdu. C’est l’Aventure avec un A majuscule, celle qui vous prend aux tripes et qui s’attache à la chasse aux trésors.
Parfois sans un pécule, se moulant dans le pays, fréquentant toutes les couches d’une société, devenant presque invisible pour mieux entendre, cherchant l’indice qui donnera l’impulsion du départ, ne craignant pas de se faire engloutir par la jungle pour mieux en connaître les dangers, notre chasseur est aussi un rat de bibliothèque.
Vivre des situations de danger pour sa propre vie, côtoyer la fièvre de l’or dont on peut ne pas revenir, garder sa ligne de conduite, voilà la vie trépidante, rugissante et dévoratrice de notre auteur. Inconscient ? Non ; c’est un homme expérimenté, qui connaît des « trucs » mais à aussi des règles pour rester en vie et approcher ce qu’il cherche. Le personnage est attachant, l’aventure surprenante dans notre monde si prévisible et parfois aseptisé.

L’écriture est belle, riche et parfois vive dans ses termes. Le rythme est celui de la chasse poursuivie, avec ses enthousiasmes, ses découragements, ses déceptions mais aussi ses frénésies. Un bon récit d’aventure, à déguster page par page sans vouloir aller plus vite que l’écriture. Nous savons que les trésors existent, même si certains sont des chimères... Suivez Philippe Esnos à la poursuite de l’or des Incas ! La quête est parfois plus belle que le trésor lui-même.